Journées du patrimoine

 

 

Contre visite au château!!!

Nombreux sont les Pinsaguélois qui se souviennent de la Contre-visite guidée que proposa le comédien Fabrice Guérin en 2013, quand le château Bertier, acquis depuis peu par la municipalité, était un palais mystérieux, fermé, inabordable, auquel l’imaginaire du comédien redonnait soudain vie.

Cette année, lors des journées du patrimoine, qui auront à Pinsaguel un rayonnement exceptionnel, Fabrice Guérin revient pour, cette fois nous faire pénétrer à l’intérieur du château.

Passionnés d’histoire, de blasons, de généalogie, d’architecture …ou simples curieux…pourront être surpris par cette visite, en groupe, sous la conduite de ce vrai-faux guide.Fabrice dans la cour du Château

Car c’est bien une visite guidée. La différence c’est que tout ce qu’il va vous raconter mêle le vrai et l’imaginaire. Le château de Pinsaguel tel que vous ne l’avez jamais vu, pour le plaisir, l’humour, la surprise, la poésie…En tous cas le décalage!

Et comme tout lui est permis, il n’est pas impossible que ce guide glisse parmi ses inventions quelques anecdotes authentiques ou qu’il fasse, pour cela, appel à de vrais témoins du passé du château. Vigilance donc…

Horaires des visites (groupes limités à 50 personnes, durée une heure 15, environ)

Samedi 21:14h30 et 16h30. Dimanche 22: 10h30, 14h30 et 16h30

Ces « contre-visites » sont gratuites, mais la réservation est nécessaire auprès du service Vie Locale de la Mairie:

Tel: 05 61 76 29 88, ou par mail: vielocale@mairie-pinsaguel.com

Projection et débat autour de « L’intelligence des arbres »

Vendredi 21 décembre. Après un apéritif convivial, magnifique soirée « autour de la forêt » . Sophie Maillé et Xavier de Muyser , garde forestier  ont passionné l’auditoire bien au delà du thème de la projection.

Au Programme :

19h15 : Ouverture de la soirée autour d’un apéritif.

20h – Projection du film complet (1h20).

21h20 – Echanges autour du film en présence de Sophie Maillé, chargée de l’Observatoire des Forêts des Hautes-Pyrénées pour «Nature En Occitanie».

La  soirée est organisée par l’association «Les Amis de la Cité des Confluences», avec l’appui de «Nature En Occitanie» et de la Mairie de Pinsaguel.

Visite commentée du château le 10 octobre

L’Association de l’Amicale des Anciens du Centre National d’Etudes Spatiales de Toulouse, le Comité Toulouse Sud de la Société des Membres de la Légion d’Honneur ainsi que des adhérents de l’Association de la Cité des Amis de la Confluences se sont donné rendez le 10 Octobre après midi pour une visite commentée du Château Bertier ; Jean Louis Coll et Antonio Güell ont présenté respectivement l’histoire ancienne et moderne du château ainsi que les perspectives de valorisation.
Les participants ont pu ensuite visiter le Château ainsi que le parc ; l’après midi s’est terminé par un goûter préparé par Valérie Vaurs (Aux Gens Heureux) et offert par l’Association des Amis de la Cité des ConfluencesPrés d’une centaine de personnes de ces 3 Associations ont participé à cet après-midi.

 

 

Journées du Patrimoine et exposition ARTUEL

Premier week-end enchanteur avec l’exposition du collectif ARTUEL et un public conquis par le château et curieux de son histoire.
« Après le déluge » , Agnés Gréco et Claudine Villand Vers l’allée des Lyciens, en fond Lucie Laricq, violoniste
 Bacchus, acrylique / Liliane Rey
 Visite scolaire vendredi 21 septembre
 Exposition et château
 Petite et grande histoire du château: on en redemande
A NE MANQUER  PAS  : LA RENTREE AU CHÂTEAU BERTIER

les  14,15 16 et  les 21, 22, 23 septembre

Pour les Journées du Patrimoine c’est le collectif d’artistes ARTUEL qui investira la plus grande partie du rez de chaussée et les espaces extérieurs.

Sur le thème des Métamorphoses. Il y sera question du poète latin Ovide…mais bien au delà , nous assisterons à  une spectaculaire métamorphose du château, que plasticiens, musiciens, danseurs, feront revivre comme un lieu de créations ,de rencontres esthétiques et d’expériences à  partager.

Ce collectif d’artistes qui a déjà  présenté deux fois ses œuvres au château de Lagoutine travaille depuis plusieurs mois dans ce site qui l’inspire.

Pour permettre au plus grand nombre de visiteurs de découvrir le château ainsi habité l’exposition sera ouverte sur deux week ends prolongés: les 14,15 16 et  les 21, 22, 23 septembre de 10 à  18 heures.

 

Ciné plein air 7 juillet au château

Belle réussite pour la soirée Ciné Plein Air!

En attendant le pique-nique et la projection ,  apéritif musical avec le quartet jazz Madame.

 

Samedi  7 juillet 2018 dans la cour du château :

Pour la seconde édition du ciné plein air au château Bertier de Pinsaguel, Séquence Court-métrage a concocté une sélection décalée de films courts en harmonie avec le lieu. La Cité des Confluences étant la porte d’entrée d’une réserve naturelle, les animaux prendront le pouvoir lors de cette séance : des oiseaux qui philosophent, des crabes qui au contraire n’ont pas inventé l’eau chaude en passant par des phoques qui se croient au festival de Cannes. L’humain aura également toute sa place avec les aventures de randonneurs un brin déboussolés ou de bûcherons à la tâche en Suisse. Et puis qui dit château dit chevalier non ? Vous allez découvrir comment les preux chevaliers en armure ont disparu pour laisser place à une nouvelle forme de chevalerie… sur moto neige !

 

Echos du 26 mai

Animation du 26 mai : La grande salle du château était comble cet après midi du 26 mai afin d’apprendre et échanger concernant les pratiques de l’agroécologie en Afrique et chez nous.

L’agroécologie est une alternative à une agriculture intensive basée sur l’artificialisation des cultures par l’usage de produits chimiques(engrais, pesticides…) et d’énergies fossiles. Elle promeut des systèmes de production agricole valorisant la diversité biologique et les processus naturels. L’agroécologie est portée par des mouvements sociaux défendant la souveraineté alimentaire et l’agriculture paysanne. Elle interroge également notre façon de consommer et soutient le développement de circuits courts afin de restaurer un lien entre nos aliments et leur mode de production.
Après une brève introduction par le maire J.L. Coll, Antonio Güell , président des Amis de la Cité des Confluences  a présenté le programme de l’après- midi : conférence table ronde et débats.
Hassan Aslafy, est le fondateur de l’ONG l’Orange bleue . Spécialiste en matière de d’agroécologie et de permaculture il nous a expliqué comment il a pu développer avec une centaine de producteurs du Burkina Faso, dans le village de Nouna, la culture biologique et équitable du fonio.
Cette graine ancestrale, connue dans l’Egypte ancienne est produite en agriculture biologique et diffusée en commerce équitable, par la société Gaia, à Graulhet dans le Tarn. Vendue en Europe, elle soutient des emplois et des producteurs du Burkina engagés dans un modèle de polyculture écologique. Le projet appuie également des initiatives locales pour éduquer à la paix et au dialogue entre les cultures et les spiritualités.
Une vidéo a montré aux participants en quoi cette production bio est devenue essentielle pour les producteurs locaux et leur famille, du fait de sa précocité et des emplois induits par le traitement des graines. Ce qui ne nuit pas au maintien des autres cultures traditionnelles , mil sorgho, maïs, soja.
Enfin après quelques échanges avec la salle , nous avons découvert et écouté avec plaisir Zaki Diarra musicien , joueur de Kora et conteur malien .
Dans une deuxième partie une table ronde animée par JCL Gouze d’ACdC a réuni Pierre Besse et Angel Alègre , producteurs locaux et fournisseurs d’AMAP, Marie Perraud du réseau Floréal Toulouse-Andalousie, William et son projet d’aquaponie à Pinsaguel. Chacun a présenté brièvement son parcours et décliné avec conviction son approche agroécologique au niveau de l’ exploitation : pratiques culturales respectueuses de l’environnement et de la santé alimentaire , avantage des circuits courts type AMAP qui rapprochent producteurs et consommateurs. Ils nous ont fait part de leur optimisme face à la maléfique agriculture industrielle , oui une agriculture paysanne est possible.
Et bien sûr l’aprés-midi s’est poursuivie par les dégustations prévues : bissaps, taboulé et gâteau de fonio à l’interieur, blanc limé crudités et charcuteries des AMAPiens dehors .

POMEL : les vergers de Pinsaguel

17 mars 2018

EN MARGE DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ASSOCIATION DES AMIS DE LA CITÉ DE LA CONFLUENCE, LE NOUVEAU PRÉSIDENT ANTONIO GÜELL A RACONTÉ SON ENFANCE AU CHÂTEAU BERTIER AU COURS D’UNE CONFÉRENCE INTITULÉE : ALGER, BARCELONE, PINSAGUEL.

Devant une centaine de spectateurs, il a retracé l’histoire de Pomel, qui a marqué la vie pinsaguéloise de la fin des années 1950 à la fin des années 1970.

La création de cette entreprise est née de l’amitié entre deux familles en Algérie, les Mélia-Bastos producteurs de tabac et les Sabaté-Güell producteurs de vin, son nom est d’ailleurs la contraction du nom de Paulette Mélia.

La confiscation des biens après l’indépendance de l’Indochine, celle de Madagascar puis la guerre d’Algérie pousse bientôt la famille Mélia au retour en France.
Le fils des Mélia est alors ami du fils des Lot de Laurencin, descendant des Bertier et propriétaire du château ; pour des raisons économiques le château Bertier à Pinsaguel est cédé à la Société Pomel, moyennantun bail emphytéotique de 99 ans ; il est alors décidé d’investir dans une plantation de pommiers.
A ce moment, ils s’adjoignent les services du père d’Antonio Güell, ingénieur chimiste, et s’associent avec Guy de Gaujac, ingénieur agronome et agriculteur à Pinsaguel. C’est ainsi que le petit Antonio vient s’installer au château Bertier en compagnie de plusieurs familles de travailleurs italiens.

Pendant plus d’une dizaine d’années, ce sont plus de 600 hectares de pommiers (250 à Pinsaguel, 150 à Roquettes et 210 à Roques sur l’emplacement du centre commercial actuel) qui composent le paysage, jusqu’à 250 employés logés et nourris dans l’aile Ariège du château, 35 semi-remorques qui partent de Pinsaguel chaque jour pour livrer les fruits dans l’Europe entière.
Sur place, au château, des entrepôts frigorifiques sont construits sur l’emplacement du Gipsy et de l’actuelle Muscadelle, et des chaînes de calibrages y sont installées. L’échec d’une des variétés de pommes et les répercussions des nouvelles Politiques Agricoles Communes de l’Europe vont marquer la fin de l’aventure.

Une diversification sera tentée au début de l’année 1970 avec l’installation des premiers ordinateurs Bull (70 mètres de machines dans l’aile Garonne), la fabrication de roulements à billes pour les Caravelles (une erreur de calcul mettra fin à cette tentative), puis la fabrication d’emballages plastiques pour l’agroalimentaire.
En 1979, le site arrête définitivement ses activités, le château est vendu et les terres données en fermage.

Confluence n° 42 • Bulletin d’information municipal de Pinsaguel

Conférence – débats : Agroécologie ici et là-bas, agir local penser global

 

Au cours de l’après-midi on pourra entendre la chora, instrument traditionnel du Mali, jouée par Zaki Diarra, un maître de cet instrument, griot, chanteur et témoin de la culture de son pays. Cette rencontre se clôturera avec une découverte de plusieurs préparations de fonio proposées par Rachel, accompagnées de spécialités plus occitanes fournies par les producteurs locaux. Et on  partagera aussi le verre de l’amitié:  du bissaps (boisson à la fleur d’hibiscus) ou du blanc limé!

Poursuivant ses objectifs d’échanges solidaires et de dialogue interculturel, de sensibilisation aux problèmes environnementaux, et d’animation territoriale, l’Association des Amis de la Cité des Confluences prépare pour le 26 mai au château de Pinsaguel  une après-midi de rencontre et de débat sur les préoccupations agro-écologiques  » Agroécologie ici et là bas. Agir local, Penser global ».

En partenariat avec l’Orange bleue Afrique, ONG fondée par Hassan Aslafy, et le réseau local des AMAP, seront proposés de 14 à 19 heures, dans le grand salon du château une exposition de photos, des projections de vidéos et des stands présentant de nouvelles pratiques équitables de production, de commercialisation, de consommation.

 A 15 heures Hassan Aslafy introduira l’après-midi par une conférence sur l’importance de nouveaux modèles de polyculture écologique pour l’équilibre social, environnemental et culturel de la planète. Il s’appuiera sur l’exemple du retour de la culture du fonio, une graine particulièrement énergétique et économe en eau, au Burkina Faso. La vente en Europe, par la société tarnaise Gaia, de cette graine ancestrale soutient des emplois et des producteurs au Burkina et permet d’appuyer des initiatives locales d’éducation au dialogue entre les cultures. 

Cette conférence sera suivie d’une table rondeà laquelle participeront, entre autres H.Aslafy, Pierre Besse, producteur et animateur d’un réseau d’AMAP, Angel Alègre , maraîcher bio. Elle donnera lieu à un échange d’expériences  et à un débat avec la salle.  

 L’association attend nombreux ceux qu’intéressent les moyens communs et solidaires de préserver la planète et la compréhension entre les hommes et leurs cultures.